Le 19 mars, ADHRB a fait une intervention orale lors de la 46e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, au cours du débat interactif du point 8.
Selon la Déclaration et le Programme d’action de Vienne, tous les peuples ont le droit à l’autodétermination, et la négation de ce droit constitue une violation grave des droits humains.
Nous souhaitons exprimer notre préoccupation concernant la dictature des Al-Khalifa à Bahreïn, qui refusent systématiquement aux citoyens bahreïnis leur droit à l’autodétermination politique.
Depuis février 2011, le gouvernement non élu de Bahreïn a arrêté les dirigeants de l’opposition politique et les défenseurs des droits humains, qui ont appelé et plaidé pour l’autodétermination. L’exécutif a conçu et adopté de vagues lois antiterroristes qui ciblent les opposants politiques du gouvernement, et a utilisé ces lois pour écraser efficacement le mouvement d’autodétermination à Bahreïn.
M. Hasan Mushaima, M. Abdulwahab Husain et le Dr Abduljalil Al-Singace sont des dirigeants politiques et des défenseurs des droits humains, qui ont été condamnés à la prison à vie pour avoir mené et défendu le droit à l’autodétermination du peuple bahreïni.
Nous sommes profondément préoccupés par leurs conditions de détention, en particulier par le refus de fournir des soins médicaux essentiels aux personnes impliquées dans le mouvement d’autodétermination. Ces soins médicaux sont refusés par le régime des Al-Khalifa, en représailles de leur activisme.
Malgré le bilan atroce du Bahreïn en matière de droits humains, le pays est membre de ce Conseil. Nous demandons au Conseil d’adopter des normes en matière de droits humains, dans le cadre de ses critères d’adhésion, afin que les pays présentant un bilan aussi effroyable que celui du Bahreïn soient considérés comme inéligibles, jusqu’à ce qu’ils mettent en œuvre des changements durables.